Les aromates rares du Québec : la démarche d’un passionné qui cultive l’impossible
Quand gastronomie, autosuffisance et science s’entremêlent
Derrière la culture du Pawpaw, il y a un homme animé par trois forces :
- l’amour de la gastronomie,
- l’intérêt pour l’autosuffisance alimentaire,
- et la rigueur de la méthode scientifique en horticulture.
Reproduire chez soi des aromates rares découverts en voyage devient alors un défi excitant : « Si je découvre une nouvelle herbe, un nouvel agrume ou une épice, ma première question est toujours : Puis-je la faire pousser au Québec ? ».
Du yuzu à l’asiminier : repousser les limites du climat
Il fut le premier à faire pousser du yuzu au Québec, un exploit horticole qui prouve que notre climat peut accueillir bien plus que ce que l’on croit. Le Pawpaw est une étape logique dans cette quête : redorer les plantes indigènes oubliées, tester leurs limites, comprendre leurs cycles, prouver que notre territoire est beaucoup plus fertile qu’on le pense.
Une démarche qui valorise le terroir local
Cette curiosité entraîne des résultats très concrets : davantage de variétés locales, une biodiversité gastronomique enrichie, des collaborations avec des artisans comme La Pimenterie, et surtout un message fort : le terroir québécois est encore largement inexploré. Derrière chaque aromate rare cultivé ici, il y a un potentiel de nouvelles recettes, de nouveaux produits et de nouvelles histoires à raconter.
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